Infrastructure de mobilité, gare routière, parking, passerelle Sierre

La ligne du chemin de fer parcourant la vallée du Rhône a longtemps formé une limite d’extension des villes de cette région.

Seules quelques constructions industrielles étaient implantées au delà des voies. La bourgade de Sierre en est un exemple. Une cave viticole, un abattoir et des citernes faisaient face à la gare. 

Le nouveau complexe gare sud remplace cette friche industrielle. Il comprend une gare routière, un parking souterrain d’une capacité de 200 places et une passerelle franchissant les voies, reliant la place de la gare à la gare routière. Une nouvelle école de commerce et culture générale complète le complexe. 

Tirant parti de la relative exiguïté du site, l’ouvrage de mobilité occupe la portion de terrain le long des voies. La gare routière est superposée au parking semi enterré. La dimension de l’ouvrage de mobilité est définie par la capacité de la gare routière, qui organise 8 places de bus desservies par un quai central, couvert d’une marquise. La circulation des bus et leur giration dictent la largeur de l’ouvrage. Cette largeur permet une typologie de parking présentant une circulation en boucle desservant des places de parc obliques. Une rampe circulaire, à double sens, relie la route de la Mondrèche et les deux niveaux de parking.

La passerelle complète l’infrastructure. Elle matérialise le trait d’union entre le nord et le sud de la ville. Elle concrétise le lien entre les différentes mobilités. 

La structure de l’ouvrage semi-enterré est en béton armé. Les parties hors terre sont revêtues d’une façade en caillebotis zingués, permettant d’exploiter l’aération naturelle du parking. Un tracé précis des installations techniques, un graphisme particulier définissant les zones de parcage et une mise en couleur des piliers définit l’ambiance du parking public. 

La marquise de la gare routière est en structure métallique portée sur des colonnes béton. Son carénage en aluminium lui confère une allure épurée. 

La conception de la passerelle suit la même logique constructive. Sa structure acier repose sur les piles béton formées par les gaines d’ascenseurs et les massifs des escaliers. Le revêtement intérieur de teinte orange souligne le trait d’union visible par le coteau dominant la ville.